A Orly, l’école d’animation Georges-Méliès veut former les futurs « artisans de l’image
Depuis 1999, l’école Georges Méliès ne cesse de se réinventer
Installée à Orly (Val-de-Marne), l’École Georges Méliès est un établissement d’enseignement supérieur qui, depuis 1999, forme les futurs artisans de l’image. Elle a vu passer de nombreux alumni de renom, dont certains ont remporté des Oscars. Une vraie réussite pour cette école qui investit continuellement dans les technologies et développe de nouvelles formations.
D’ici à la fin de l’année 2024, un plateau virtuel verra le jour en partenariat avec la multinationale Sony. Cette technologie innovante permettra de remplacer le fond vert traditionnel dans certaines scènes de tournage.
L’établissement est devenu un acteur incontournable du secteur de l’animation. L’École Georges Méliès a été labellisée « La Grande Fabrique de l’Image » dans le cadre du plan France 2030, au même titre que les studios de Bry et l’INA.
« Nous avons reçu plusieurs millions d’euros pour monter un master commun avec l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et l’INA, et pour investir dans de nouveaux équipements », explique le directeur général de l’établissement.
Plusieurs Oscars au compteur
D’ici à la fin de l’année, ce plateau virtuel deviendra réalité, toujours en collaboration avec Sony. Il permettra par exemple de remplacer les fonds verts dans des scènes en voiture. L’école s’impose également comme un véritable tiers-lieu : ouverte 7 jours sur 7 et 24h sur 24, elle accueille aussi bien les étudiants que les professionnels en formation continue, notamment sur les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle.
Le but ? Faire le lien entre étudiants et futurs employeurs.
Parmi les 1 500 anciens élèves, certains ont remporté des Oscars. C’est le cas de Guillaume Rocheron, primé dans la catégorie « meilleurs effets spéciaux » pour L’Odyssée de Pi en 2013, puis pour 1917 en 2020. D’autres, comme Jonathan Del Val, ont réalisé des longs-métrages, notamment le film d’animation Comme des Bêtes 2.
Par Audrey Guettier
Publié le 18 septembre 2024